À Aurélien scholl
Monsieur,
Au moment où j’étais poursuivi par le parquet d’Étampes, vous m’avez témoigné spontanément une grande bienveillance et apporté un puissant secours.
J’espère que mon volume de vers, que je publie aujourd’hui, ne vous déplaira point, puisque le seul poème que vous en connaissiez vous a semblé bon.
S’il en est ainsi, oserai-je vous demander encore un peu d’appui pour ce livre d’un débutant qui a tant à redouter de l’indifférence du public pour la poésie ? Votre nom est si connu et votre autorité si puissante qu’un mot de vous m’assurerait des lecteurs
Agréez, je vous prie, Monsieur, avec l’assurance de ma vive gratitude, l’expression de mes sentiments les plus dévoués.