À Caroline Commanville
Ministère de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts Secrétariat 1er bureau |
Chère Madame,
Je crois qu’il me sera très difficile de m’échapper une heure pour aller chez vous avant votre départ ; je viens donc vous prévenir que j’ai vu ma tante et qu’elle sera très heureuse de vous donner Catherine. Quant à la jeune fille, vous savez quelle affection elle a pour vous, c’est donc pour elle un bonheur que de passer quelques jours à Croisset, et elle ne redoute point la tristesse ou plutôt la mélancolie qui forcément emplit encore votre maison.
Croyez, chère Madame, à mes sentiments tout dévoués et fraternels.