Publication : Maupassant Guy de, Correspondance, tome I, p. 291, édition établie par Jacques Suffel, Le Cercle du bibliophile, Évreux, 1973, avec notes de l’auteur.
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À Robert Pinchon

Dimanche 7 août [1880].
Mon cher La Toque,
T’épate pas si ce n’est pas mon écriture. J’ai un œil qui dit Zola à l’autre, de sorte que je suis obligé de les laisser aux cabinets tous les deux. Enfin la présente est pour te dire que je compte te voir cet été à Étretat, mais préviens-moi quelques jours avant ton arrivée.
Deuxio : peux-tu m’envoyer illico tout de suite une liste de comédies de salon de deux à cinq personnages pour être jouées dans des maisons qui ne sont pas Tellier, mais où on aime à rigoler (envoie aussi un petit assortiment pour vierges).
Si t’en hâs quelques unes, enveye-les imprimais par la boîte à lettres passe que y a des dames qui sont très excitées. Si n’y a un rôle pour té, viens t’en le jouer.
Sur ce, je te la serre, mon vieux zig, et je prie de ne pas m’oublier auprès de ta famille.
Ton vieux Germiny1.
Prunier Joseph
P. S. — Le papier est de la maison Le Poittevin, c’est ce qui explique les taches.

1 Voir la note de la lettre N° 164 (14 février 1880).