À Robert Pinchon
Mon cher La Toque,
T’épate pas si ce n’est pas mon écriture. J’ai un œil qui dit Zola à l’autre, de sorte que je suis obligé de les laisser aux cabinets tous les deux. Enfin la présente est pour te dire que je compte te voir cet été à Étretat, mais préviens-moi quelques jours avant ton arrivée.
Deuxio : peux-tu m’envoyer illico tout de suite une liste de comédies de salon de deux à cinq personnages pour être jouées dans des maisons qui ne sont pas Tellier, mais où on aime à rigoler (envoie aussi un petit assortiment pour vierges).
Si t’en hâs quelques unes, enveye-les imprimais par la boîte à lettres passe que y a des dames qui sont très excitées. Si n’y a un rôle pour té, viens t’en le jouer.
Sur ce, je te la serre, mon vieux zig, et je prie de ne pas m’oublier auprès de ta famille.
P. S. — Le papier est de la maison Le Poittevin, c’est ce qui explique les taches.
1 Voir la note de la lettre N° 164 (14 février 1880).