À Jules Ferry
Monsieur le Ministre,
Vous avez bien voulu, au mois de juin dernier, m’accorder un congé de trois mois, avec traitement, pour me permettre de rétablir ma santé menacée.
Malgré des soins assidus, je me trouve encore aujourd’hui dans un état fort peu satisfaisant, ainsi que l’atteste le certificat ci-joint de M. le Docteur Rendu, et je viens vous prier, Monsieur le Ministre, de consentir à prolonger de trois mois le congé que j’ai obtenu de vous
1.
L’avis formel de mon médecin est que je change absolument d’air et que je me rende à une station thermale ; c’est pour suivre son conseil que je sollicite cette prolongation.
J’ai l’honneur d’être avec un profond respect, Monsieur le Ministre, votre très obéissant serviteur.