À Victor Havard
83, rue Dulong. [Reçue le 22 février 1883.] |
Mon cher éditeur et ami,
J’arrive et je trouve votre lettre.
Voici encore deux petits contes. Intercalez-les dans le milieu. Cela fait 18, c’est déjà beaucoup. Faites donc les blancs plus grands. Regardez tous les livres de contes comme Les Contes du Lundi, Les Femmes d’Artistes, etc., etc. Ils sont tous beaucoup plus courts que ne sera ce volume. Et ce sont cependant des livres à 3.50.
Je commence à corriger les épreuves de Une Vie, mais je ne puis aller vite, ayant les yeux très malades.
Il m’est impossible de vous fixer un jour en ce moment, tant je suis pris.
Je vous serre la main bien cordialement.