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... Je pensais recevoir une lettre de toi aujourd’hui pour me donner quelques détails sur l’état de notre grand-père¹ et sur ce qui se passe à Rouen. Mon père a reçu une dépêche de Charles Douvre, l’appelant sans retard. Il n’a pas voulu s’y rendre, craignant de n’être pas maître de lui en un pareil moment et de se laisser arracher des promesses qu’il ne voulait pas faire. D’un autre côté il était déjà souffrant de l’accident qui lui est arrivé à son retour à Paris, et l’émotion que lui ont causée les nouvelles venues de Rouen ont achevé de l’abattre, et il a repris le lit aujourd’hui avec de la fièvre et de la toux. Ma mère était couchée ces jours derniers toujours avec ses crises nerveuses ; si elle va mieux aujourd’hui, elle partira pour Rouen, pour faire une dernière visite à notre pauvre grand-père. Il m’est impossible de m’absenter du ministère, sans quoi j’aurais été à Rouen. Mais de toute façon je trouverai moyen d’aller à l’enterrement.

Ta mère a écrit à mon père une lettre d’après laquelle nous avions cru que mon grand-père était mort. Elle dit : « On n’a trouvé que 30 francs dans le secrétaire de mon pauvre père et cela le préoccupait beaucoup dans ses derniers moments... »