À Victor Havard
La Guillette (Étretat), 19 octobre 1884. |
J’étais très souffrant hier et je vous ai envoyé les épreuves d’Yvette en oubliant de mettre le « bon à tirer ». Considérez-le donc comme donné.
La même indisposition m’a empêché de faire un conte pour le Gil Blas. Je me trouve donc tout à fait à court pour terminer le volume. Voyez si vous pourrez arriver avec Le Garde que je vous ai envoyé l’autre jour et la nouvelle du Figaro, Berthe, qui va paraître incessamment. Vous terminerez le livre avec cette dernière nouvelle.
Je vais passer 48 heures à Paris et j’irai vous serrer la main. Mais vous pouvez adresser les épreuves de ces deux contes à Madame Brun-Chabas à Étretat jusqu’à jeudi prochain, et ensuite rue de Lille, 80, à Paris.
Cordiale poignée de main.
1 Lettre écrite par Mme Brun-Chabas, signée par Maupassant.