Publication : Maupassant Guy de, Correspondance, tome II, pp. 164-165, édition établie par Jacques Suffel, Le Cercle du bibliophile, Évreux, 1973, avec notes de l’auteur.
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À Gisèle d’Estoc

10, rue de Montchanin
[1884 ?]
Chère madame, je regrette votre décision, mais je ne puis que m’y soumettre. À quelle heure partiront demain mes amis, je n’en sais rien. Si vous êtes libre ce soir, par exemple, je puis vous attendre et ne pas sortir. Donc, je vous ferai porter cette dépêche. Si on ne vous trouve pas, je serai dans tous les cas chez moi à partir de onze heures. Ma porte (de la rue) a deux timbres. Il faut appuyer sur celui de dessous. L’autre réveillerait mon cousin qui demeure au-dessus1.
Je vous baise les mains et me mets à votre disposition pour toutes démarches qui pourraient vous être agréables près d’un journal.
Maupassant

1 En 1884, Maupassant s’est installé au rez-de-chaussée de la maison de son cousin Le Poittevin, 10, rue de Montchanin.