À Henri Amic
Châtel-Guyon, 17 août [1885]. |
Merci, mon cher ami, pour votre aimable invitation et pardonnez-moi si je ne l’accepte pas en ce moment. Mon premier mois de chasse est toujours pris par six ouvertures successives en Normandie ; et il m’est impossible de changer l’ordre établi de ces chasses obligatoires. Mais j’espère bien aller vous voir aux Bouleaux dès que je serai de retour à Paris.
Je viens de faire d’
admirables excursions en Auvergne, c’est vraiment un pays superbe et d’une impression bien particulière, que je vais essayer de rendre dans le roman
1 que je commence. Vous savez que le Vte de Serionne se marie — grâce à nous. Il épouse sa cousine chez qui nous l’avons laissé à Catane. Je ne m’attendais guère à ce résultat de notre voyage en Sicile.
Voulez-vous fonder une agence ?
A bientôt, mon cher ami, je vous serre bien cordialement les mains. Rappelez-moi, je vous prie, au bon souvenir de tous les vôtres.