À Victor Havard
La Guillette (Étretat). [Reçue le 15 septembre 1885.] |
Mon cher ami,
Je n’ai donné aucune espèce d’autorisation pour la traduction de Bel-Ami en suédois. Je vous prie donc d’autoriser M. Carle Suneson pour 200 fr. qu’il vous remettra.
Je viens de terminer le plan de mon nouveau roman
1 de sorte que je n’ai rien à vous donner pour l’automne. Vous aurez un volume débutant par une grande nouvelle pour paraître en février. Mon nouveau roman sera prêt pour la fin de l’été, c’est-à-dire juste dans un an. Nous mettrons en vente à la rentrée.
Rien de nouveau, si ce n’est que j’ai toujours bien mal aux yeux.
Je vous serre cordialement la main.
Bel-Ami ne se comporte pas mal, et il est certain que la pièce donnera une grande poussée à la vente.