À Victor Havard
Sur le Bel-Ami, Antibes. [Reçue le 5 mars 1887.] |
Mon cher ami,
J’ai les yeux fort malades et je ne puis guère écrire. Mais vous, qui n’avez pas mal aux yeux, vous ne me donnez pas les nouvelles promises.
Vous ne m’envoyez pas non plus tous les articles parus. On m’en signale un très important dans les Débats. Je ne l’ai pas lu. Un autre dans le Triboulet.
Quant aux
Contes de la Bécasse, en y songeant, je ne veux pas changer de titre ; c’est une supercherie peu digne, qui sent la réclame de mauvais aloi. Nous conserverons donc l’ancien titre tel quel, bon ou mauvais
1.
Je vous serre cordialement la main.
À quelle édition Mont-Oriol ?
1 Havard, qui avait repris le volume à Decaux, trouvait ce titre « mauvais » pour la vente.