À Oscar Méténier
Villa Continentale (Cannes). [Janvier 1888.] |
Monsieur et cher confrère,
Faites. — Je vous demanderai seulement de dire que je vous ai donné cette autorisation avant l’apparition du volume, alors qu’il avait été publié par la Nouvelle Revue, cela, pour éviter des mécontentements ; car j’ai dû refuser deux fois déjà l’autorisation de mettre au théâtre Pierre et Jean, qui serait devenu, entre les mains qui me sollicitaient, un terrible mélo.
Je compte rester à Cannes fort tard cette année. Nous ne pourrons donc causer de votre pièce que si je fais un court voyage à Paris. Aussi je vous prie de me tenir un peu au courant de votre travail qui pourrait me décider à avancer ou à retarder un peu un de mes retours.
Croyez, mon cher Confrère à mes sentiments les plus dévoués.