À son père
Aix, Maison de Varicourt [26 avril 1888, date de la poste.] |
Mon cher père,
Je ne t’écris qu’un mot parce que cette lettre doit partir tout de suite. Je te prie de vouloir bien signer les deux expéditions du bail ci-joint et les renvoyer, le jour même, en les recommandant, à M. Hommais notaire à Criquetot l’Esneval. Ma mère est arrivée ici hier, assez fatiguée du voyage. Moi je ne sais pas encore comment je me trouverai autrement. Je n’ai toujours pas eu une seule migraine depuis que je suis ici. Je trouve ce pays superbe.
Adieu, mon cher père. Je t’embrasse de tout cœur.