À Jeannine Alexandre Dumas
Mademoiselle,
Voici le manuscrit. Je suis désolé de n’être pas libre demain. Je ne puis me dégager à mon grand regret. Ces corvées de dîners qu’on accepte par faiblesse, par énervement me mettent dans un tel état d’irritation que je vais faire comme vous ; je vais aller en Angleterre. Je ne peux plus vivre ni travailler à Paris. Dieu quel Casino où on ne voit jamais ou presque jamais les gens qu’on aimerait voir, et où on est l’esclave des gens du monde parce qu’on se croit obligé d’être bien élevé.
Je suis, Mademoiselle, votre très respectueux et très sincère ami.
1 Publiée par Maurice d’Hartoy : Guy de Maupassant inconnu, 1957.