Publication : Maupassant Guy de, Correspondance, tome III, pp. 128-129, édition établie par Jacques Suffel, Le Cercle du bibliophile, Évreux, 1973, avec notes de l’auteur.
Lettre précédente : 584 Lettre 590 — Lettre suivante : 620
Sommaire chronologiqueSommaire alphabétique

À Me Jacob

[Paris, janvier 1890.]
Cher Monsieur,
Je reçois une convocation pour mardi chez Lalanne et mon domestique me dit qu’il s’agit de la question de réparations locatives. Mais cette question a été traitée dans votre première conférence chez Lalanne car vous me dites en formulant les conditions qui me sont proposées — je cite votre lettre : « 1° Le bail sera résilié à partir du 1er octobre prochain. 2° Vous aurez le droit dès la signature de la transaction de sous-louer à vos risques et périls pour la période qui s’écoulera jusqu’à octobre. 3° Vous ne payerez aucunes réparations locatives. 4° Vous ne payerez aucuns frais judiciaires, mais vous ne recevrez aucune indemnité. » Ce sont ces conditions que j’ai acceptées ; que se passe-t-il ? Pouvez-vous m’écrire un mot, car je reçois de si graves nouvelles de ma mère que je puis être obligé de partir pour Cannes d’un moment à l’autre.
Je vous serre bien cordialement la main.
Maupassant