À Victor Havard
14, avenue Victor-Hugo. [Reçue 21 avril 1890.] |
Mon cher ami,
Je suis en ce moment en plein travail et il m’est absolument impossible de recevoir personne
1. Une conversation de cinq minutes me fait perdre une après-midi. Voilà pourquoi ça me force sans cesse à quitter Paris. Tant que mon roman ne sera pas fini, ma porte demeurera fermée pour tout le monde sans exception.
Si vous avez quelque chose d’urgent à me dire, écrivez-moi. Mais ne me donnez pas à répondre. Vous savez que mes yeux ne me le permettent pas.
Je vous serre bien cordialement la main.