À Émile Zola
Mon cher Maître et ami,
Je rentre aujourd’hui seulement, ayant dû aller passer près de ma mère quelques jours, avant de revenir ici.
Je ne sais si Lapierre a demandé à Goncourt de parler, mais je suis certain d’avoir entendu dire par Goncourt qu’il ne parlait jamais en public. Je lui écris cependant tout de suite ; mais je ne vois pas pourquoi, s’il accepte de prendre la parole, vous ne diriez pas aussi plusieurs ou beaucoup de mots. Il me paraît si naturel que votre voix soit entendue là.
Je vous serre bien cordialement les mains, mon cher ami, et je présente à Madame Zola mes compliments les plus dévoués.