Publication : Maupassant Guy de, Correspondance, tome III, pp. 185-186, édition établie par Jacques Suffel, Le Cercle du bibliophile, Évreux, 1973, avec notes de l’auteur.
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À Émile Zola

24, rue Boccador
[novembre 1890].
Mon cher Maître et ami,
Vous avez raison, Goncourt avait déclaré qu’il ne parlerait pas, comme il le constate dans sa lettre. Du moment qu’il change d’avis, il est en effet naturel de le laisser seul parler1.
Quant à la question d’habit elle est très nette. Il y aura certainement des gens en habit ; mais en principe mondain on ne doit jamais mettre un habit pour déjeuner n’importe où, ni pour une cérémonie intime et en plein air comme celle-ci.
À dimanche. Je vous serre bien cordialement la main.
Maupassant

1 Contrairement aux prévisions, Goncourt ne fut pas le seul qui prit la parole ; après lui, le maire de Rouen prononça un discours, puis un membre de l’Académie de Rouen, dont l’allocution fut remplie, affirme Goncourt, de toutes les « homaiseries » imaginables.