À Léonie Brainne (?)
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10, rue de Montchanin, jeudi [avant 1884]. |
Est-ce qu’il est permis d’aller vous voir ? Est-ce que ma longue absence ne me vaudra point un accueil glacial ? Est-ce que vous pardonnez aux négligents ? Est-ce que vous ne m’avez pas totalement oublié ? J’aurais été en personne implorer mon pardon si je n’avais appris par Mme Lavalley, que je viens de voir à Cannes, que vous ne demeuriez plus à votre ancienne adresse. J’ai oublié la nouvelle qu’elle m’a dite. Si vous vouliez bien me la faire connaître, je comprendrais que cela signifie : « Je pardonne... »