Publication : Maupassant Guy de, Correspondance, tome II, p. 208, édition établie par Jacques Suffel, Le Cercle du bibliophile, Évreux, 1973, avec notes de l’auteur.
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À Gisèle d’Estoc

[Carte-télégramme]
[Cachet postal : 28 avril 1886.]
Madame,
Comme vous seriez aimable de venir dîner ce soit, chez moi. Vous y trouverez Catulle et deux dames que vous ne connaissez pas, je crois, Mmes Barbier et Lacroix. Un télégramme pour me dire « oui » et vous me ferez grand plaisir.
Croyez, Madame, à mes sentiments les plus empressés et les plus dévoués.
Merci mille fois pour les lilas, ils sont splendides.
Maupassant
Ah ! j’oubliais. Si c’est possible, en collégien, n’est-ce pas1 !

1 Carte-télégramme adressée à Mme Paule Parent-Desbarres, 2, rue Caroline. Le cachet postal, qui porte la date du 28 avril 1886, prouve qu’à cette époque les relations de Maupassant et de Gisèle d’Estoc n’étaient pas rompues. François, dans ses Souvenirs, situe l’épisode du collégien en avril 1885 ; mais la chronologie de François est parfois inexacte. — Voir la note de la lettre N° 198.