Il faut quitter
les charmants pâturages...
Il faut quitter les charmants pâturages,
Il faut quitter les bois et les ombrages.
Du monde, hélas ! nous verrons les orages.
Il s'est enfui, ce temps, cet heureux temps,
Où nous courions si joyeux, si contents,
Dans les vergers, les vallons et les champs ;
Où nous suivions, dans les vastes prairies,
Dans les jardins, dans les plaines fleuries,
Cheveux au vent, les brillants bataillons
Des papillons.