À Victor Havard
Mon cher éditeur et ami,
Et le volume de vers ? Il faut le faire paraître tout de suite, pour deux raisons. Voici juin, ce qui est tard ; puis je viens de vider mon sac de chroniques entre les mains d’Ollendorff, qui va faire paraître immédiatement le petit volume que je lui ai donné
1. J’ai préféré cela parce que je vous donnerai une chose importante dès l’automne, et je ne veux pas avoir à ce moment-là un recueil de toutes petites nouvelles comme celles que je donne à Ollendorff.
Comment va Miss Harriet ? Je vais faire passer deux nouveaux échos au Gaulois et au Gil Blas. Vous feriez peut-être bien d’en donner un au Figaro. À quelle édition êtes-vous ? Répondez, je vous prie, par télégramme, pour que je l’annonce dans ces échos.
Je vous serre bien cordialement la main.