À Victor Havard
10, rue de Montchanin. [Reçue le 6 janvier 1885.] |
Mon cher ami,
Je viens de faire une traite de 400 francs sur vous. Je vous rappelle, pour mémoire, les précédentes. Voici donc celles que vous recevrez :
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—— 1416 |
N’oubliez point que je n’ai pas reçu mon compte en octobre. Nous n’avons pas encore réglé non plus la question de mon volume de vers. Je voudrais bien la terminer tout de suite.
Je vous avais demandé de disposer de 1000 sur avril. Je voudrais porter cette somme à 1500 fr. Je voudrais aussi disposer de 600 fr. sur juillet pour des notes que je ne veux pas payer comptant. Ce sont des achats de bibelots dont je veux faire vérifier l’authenticité.
Cela ne souffre pas de difficulté, n’est-ce pas ? Envoyez-moi, je vous prie, notre compte, que je puisse régler mes affaires et savoir surtout ce dont je puis disposer.
Bien à vous.
J’ai fait une traite de 360 fr. sur avril.