À Paul Ollendorff
Nice, 41, boulevard Victor-Hugo [avril 1891]. |
Mon cher ami,
Je suis de plus en plus souffrant, et cela ne me paraît pas près d’être fini, car mes yeux ne me permettent plus de rien écrire.
Imprimez
Musotte dans les conditions que vous m’indiquez, en volume de roman, après avoir soumis ces conditions à Normand
1. 3,50 fr., droits d’auteur 0,75 fr.
Je ne puis fixer aucune date pour L’Angelus, puisque je suis incapable de travailler. Je ne continue pas non plus mon Voyage en Afrique, dont je n’ai fait que ce qui a paru. Il faut que je me repose.
À propos de
La Maison Tellier, je vous envoie les pièces ci-jointes en vous priant d’en conférer avec notre ami Jacob
2. Il faut savoir si ce tirage non broché a été fait avant la date du 22 janvier, ma lettre étant de ce jour-là. La constatation doit être facile, et sera
bonne3.
Pouvez-vous faire présenter au dit Havard le mandat de la somme de 959 fr., qui ne sera pas payée probablement, et aviser avec notre avoué pour agir. S’il paye, encaissez cet argent.
Je vous serre bien cordialement les mains, mon cher ami.
La dernière situation d’Havard est chez M. Jacob.
1 Jacques Normand, collaborateur de Maupassant pour sa pièce Musotte.