Édouard Maynial : La vie et l’œuvre de Guy de Maupassant, Mercure de France, 1906, pp. 196-208.
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V

Nous avons essayé de rappeler ce qu’il est nécessaire de savoir, pour comprendre l’œuvre de Maupassant, de sa vie errante. Il nous reste à montrer, pour tracer un tableau d’ensemble de son existence à cette époque, ce qu’il donnait de lui-même au monde et à l’amitié, pendant les loisirs que lui laissaient le souci de son art et la passion des voyages.
Maupassant n’aimait point le monde. Cela, il faut le dire et le répéter, parce que, trop souvent, trompé par les singularités de son caractère et les excentricités inconscientes des dernières années de sa vie, on s’est plu à le représenter comme une sorte de vaniteux « entaché de snobisme et grisé par la fréquentation des Altesses1. » Il est certain que lorsqu’il fut devenu un homme à la mode, on le rechercha, on l’adula, et les salons les plus difficiles se le disputèrent, avec cette âpreté comique que lui-même a si bien rendue dans un de ses romans2. Mais toujours il conserva une indépendance hautaine, un peu méprisante, une politesse froide qui n’a pu tromper personne ; ceux qui ont parlé de morgue, de pose, de snobisme, ont servi plus ou moins consciemment d’implacables rancunes, la haine tenace de ceux ou de celles qui tentèrent vainement d’asservir une âme fière. Au surplus, voici de la plume de Maupassant lui-même d’intéressantes déclarations qui protestent contre cette légende. De Notre Cœur, de ce roman qui est à lui seul un plaidoyer triomphant contre la vie mondaine, nous rappellerons uniquement ces lignes violentes :
Une sorte de haine contre cette femme s’éveilla brusquement au cœur de Mariolle, et une irritation subite contre tout ce monde, contre la vie de ces gens, leurs idées, leurs goûts, leurs penchants futiles, leurs amusements de pantins3.
Et voici, extraits d’une lettre de Maupassant, une affirmation plus explicite encore :
Tout homme qui veut garder l’intégrité de sa pensée, l’indépendance de son jugement, voir la vie, l’humanité et le monde en observateur libre, au-dessus de tout préjugé, de toute croyance préconçue et de toute religion, doit s’écarter absolument de ce qu’on appelle les relations mondaines, car la bêtise universelle est si contagieuse qu’il ne pourra fréquenter ses semblables, les voir, les écouter, sans être malgré lui entamé par leurs convictions, leurs idées et leur morale d’imbéciles4.
Cette constatation, il est vrai, supposait une expérience préliminaire, et nous ne prétendons pas ici que Maupassant se tint absolument à l’écart du monde ; il y vécut, en observateur indépendant, mais sans en être la dupe ni l’esclave.
Chose étrange, les femmes, qui le recherchaient, contribuaient à le maintenir à l’égard du monde dans cette attitude de réserve hautaine. Il méprisait la mondaine séduisante et terrible, la mondaine cérébrale, « qui se pare d’idées comme elle met des pendants d’oreilles, comme elle porterait un anneau dans le nez si c’était la mode5 ». Ses amis ont recueilli de lui cette boutade :
Je ne quitterais pas une truite saumonée pour la belle Hélène en personne.
Dans une de ses nouvelles posthumes, Maupassant confesse douloureusement son dédain de la femme :
Je n’ai jamais aimé... Je crois que je juge trop les femmes pour subir beaucoup leur charme... Il y a dans toute créature l’être moral et l’être physigne. Pour aimer, il me faudrait rencontrer entre ces deux êtres une harmonie que je n’ai jamais trouvée. Toujours l’un des deux l’emporte trop sur l’autre, tantôt le moral, tantôt le physique...6.
Aussi, à la mondaine intelligente, coquette et froide, aux soi-disant âmes-sœurs, « collectionneuses de grands hommes, bas-bleus en mal de roman, évadées du mariage et détraquées illustres7 » préférait-il le bétail à plaisir ou les héroïnes moins compliquées de Bel-Ami. Il avait réservé l’amour pour sa vie sensuelle, sans le laisser envahir sa vie morale :
Les femmes, dont il semblait l’esclave, n’étaient pas aussi haut dans sa pensée qu’elles l’ont pu croire. Il ne fut dupe de rien ; leur passé s’éclaira jusqu’à l’éblouir. Il me les décrivit corps et âme, il me les fit connaître, il me les fit juger. Et quand je lui demandais : « Vous pouvez les aimer après avoir analysé leurs sentiments mesquins, leur âme, les vilenies de leurs mœurs ? » il répondait :
Je ne les aime pas ; mais elles m’amusent. Je trouve ça très farce de leur faire croire que je suis sous le charme... et comme elles se renouvellent pour m’y maintenir ! L’une d’elles en arrive à ne plus manger, devant moi, que des pétales de roses8.
Et certes, en dépit des hypothèses séduisantes que l’on a émises pour expliquer la fin misérable de cette vie indépendante, « aucune femme ne peut se vanter d’avoir éveillé en Maupassant une passion qui lui enlevât sa liberté d’esprit9 ».
Quant au prétendu snobisme de Maupassant, quant à son admiration frénétique pour les Altesses qu’il fréquentait, tout, dans sa vie et dans ses écrits, dément les racontars absurdes dont les Goncourt se sont faits l’écho. On lit en effet ceci, dans leur Journal, à la date du 7 janvier 1892 :
Chez Maupassant, ne dit-on pas qu’il n’y avait qu’un seul livre sur la table du salon, le Gotha ? C’était un symptôme du commencement de la folie des grandeurs10.
En réalité, cette note perfide ne fait que signaler l’un de ces phénomènes pathologiques que nous aurons malheureusement à enregistrer plus loin ; même si le fait est exact, — ce qui est douteux, étant données les relations des Goncourt avec Maupassant, — il n’appartient plus à la vie consciente du pauvre écrivain. Sur ces Altesses, sur ces princes dont l’amitié ou la faveur lui étaient un fardeau, il a écrit une satire spirituelle et mordante, dont nous possédons, grâce aux souvenirs de ses amis, plusieurs variantes ; nous n’en donnerons pour preuve que ce fragment de lettre :
Ma chère amie, je ne veux plus rencontrer un prince, plus un seul, parce que je n’aime plus rester debout des soirées entières, et ces rustres-là ne s’asseyent jamais, laissent non seulement les hommes, mais toutes les femmes perchées sur leurs pattes de dinde, de neuf heures à minuit, par respect de l’Altesse royale.
Et quelles comédies admirables se jouent là ! J’aurais un plaisir infini, — vous entendez, infini, — à les raconter, si je n’avais des amis, de charmants amis parmi les fidèles de ces grotesques. Mais le prince de X..., la princesse de N..., la duchesse M..., le duc de B... lui-même sont si gentils à mon égard que vraiment ce serait mal : je ne peux pas ; mais ça me tente, ça me démange, ça me ronge...11.
À ce monde futile, vaniteux et corrompu, dont il a dévoilé plus d’une fois les intrigues mesquines et l’hypocrisie redoutable, Maupassant préférait de très rares amitiés littéraires qu’il entretenait fidèlement. Certes, son horreur pour les discussions d’esthétique, pour la pose académique, pour les conférences en chambre, lui faisait éviter soigneusement les salons « où l’on cause ». Mais pourtant il ne se sentait parfaitement à l’aise que dans les milieux où il retrouvait ses pairs, les artistes et les écrivains. Il fréquentait le salon de Mme Adam, celui de Mme Yung, la femme de l’ancien directeur de la Revue bleue12. Là, il redevenait lui-même, il retrouvait sa gaieté, l’humeur caustique, la verve endiablée de ses jeunes années ; et de temps en temps il s’essayait encore à ces mystifications, à ces farces énormes dont il était le premier à rire. C’est dans un de ces salons, pendant une soirée, qu’il amena insensiblement la conversation des épaules nues des femmes à l’anthropophagie et qu’il déclara avec un grand sérieux que la chair humaine était un mets excellent. Comme son interlocuteur manifestait candidement sa surprise : — « Vous avez mangé de l’homme ? — Non,répondait doucement Maupassant, de la femme ; c’est délicat et savoureux, j’en ai repris...13. » On voit que c’était là une de ses plaisanteries favorites, puisqu’il la recommença avec plus de succès encore pendant son voyage en Italie. D’autres fois, il s’amusait à faire cette expérience du peigne phosphorescent dont il donna le spectacle à ses hôtes de Palerme14. « Il adorait faire gober les contes les plus invraisemblables, et était ravi d’abuser de la crédulité de ses auditeurs15. » Nous retrouvons là le boute-en-train de la bande joyeuse des canotiers de Chatou, le jeune émule de Flaubert, avide « d’épater le bourgeois ».
Aux camaraderies de jeunesse, au groupe des familiers de Croisset et de Médan, Maupassant joignit peu à peu de rares amitiés que lui apporta le hasard de ses relations dans le monde littéraire où il se trouvait lancé. Il était très lié avec Alexandre Dumas fils, qui avait pour lui une sorte d’affection « paternelle16 », avec Paul Bourget, qui fut quelquefois son compagnon de voyage17 et dont l’œuvre renferme plus d’un souvenir curieux sur le caractère et la destinée de son ami18 ; on a déjà noté la parenté incontestable qui existe entre l’inspiration des deux écrivains pour certains de leurs romans, Un cœur de femme et Notre Cœur, Fort comme la mort et le Fantôme ; malgré toutes les différences de composition et d’exécution, il est hors de doute qu’au cours de leurs conversations, chez des amis communs, Maupassant et Bourget durent se communiquer l’idée ou peut-être le plan de telle ou telle de leurs œuvres ; mais y eut-il influence réelle de l’un sur l’autre, et dans quel sens s’exerça cette influence, c’est une question que l’on s’est peut-être trop hâté de résoudre et que nous réservons momentanément.
Maupassant fréquentait aussi Georges de Porto-Riche, à qui il dédia sa nouvelle les Sœurs Rondoli, Édouard Rod qu’il avait rencontré pour la première fois aux jeudis de Zola19, Paul Hervieu, Léopold Lacour. Il salua les débuts littéraires de P. Hervieu et d’É. Rod dans un article du Gil Blas, en 1882, et s’entremit obligeamment pour faire passer dans son journal des comptes-rendus que Rod envoyait de Munich, lors d’une représentation du cycle des Nibelungen20. En revanche, dans la Gazzetta Letteraria du 3 février 188321, Édouard Rod consacrait un long article à Maupassant où il donnait une analyse et quelques extraits d’Une Vie, qui n’avait pas encore paru en librairie, mais dont l’auteur lui avait communiqué plusieurs chapitres. Quant à Léopold Lacour, nous avons déjà dit dans quelles circonstances il se lia avec Maupassant, à Étretat, par l’intermédiaire de Mme Leconte du Nouy, et nous avons rappelé quelques-uns de ses souvenirs de la Guillette22.
Parmi les hôtes de Croisset, parmi les amis de Flaubert qu’il rencontrait à Paris à ces fameuses après-midi du dimanche qu’il a décrites lui-même23, Maupassant avait conservé quelques relations. C’est chez Flaubert qu’il vit pour la première fois Taine ; quelques années plus tard, une liaison plus intime s’établit entre les deux écrivains. Taine habitait pendant l’été sur les bords du lac d’Annecy ; Maupassant, qui passa plus d’une saison à Aix-les-Bains, allait quelquefois rendre visite au philosophe ; il lut devant lui quelques-unes de ses œuvres, alors qu’elles étaient encore inédites, notamment sa nouvelle le Champ d’oliviers, qui provoqua, paraît-il, de la part de Taine cette exclamation enthousiaste : — « Cela, c’est de l’Eschyle24 ! » C’est vers 1890 que les relations furent le plus suivies ; à cette époque, Maupassant était déjà très malade, et Taine lui conseilla les eaux de Champel, qui lui avaient parfaitement réussi dans une affection analogue25. Taine goûtait beaucoup les œuvres de celui qu’il appelait familièrement un taureau triste, et il n’est pas impossible qu’il ait exercé une certaine influence, plus, sans doute, par ses entretiens que par ses livres, sur l’auteur de Notre Cœur26.
Avec Edmond de Goncourt, les relations de Maupassant ne furent pas sans orage. Sur les instances de Maupassant, E. de Goncourt avait accepté la présidence du comité qui s’occupait de l’érection d’un monument à Flaubert. En 1887, pour compléter la souscription, l’auteur de Renée Mauperin organisa au Vaudeville une représentation dont les bénéfices devaient être versés à la caisse du comité ; le Gil Blas publia un article de Santillane où la conduite de Goncourt était vivement critiquée, et où on lui reprochait de n’avoir pas complété à lui seul les trois mille francs qui manquaient27 ; et le surlendemain, dans le même journal, parut une lettre de Maupassant, où il appuyait, de l’autorité de son nom, l’article de Santillane28. E. de Goncourt envoya aussitôt à Maupassant sa démission de président et de membre du comité, mais il la retira un mois après, sur les instances de Maupassant, qui lui affirma n’avoir pas lu l’article qu’il avait appuyé29. Ainsi présentée, l’affaire ne semble guère être à l’avantage de Maupassant, à qui E. de Goncourt put assez justement reprocher d’avoir manqué de franchise ; mais il paraît que, d’après Maupassant, les faits se seraient passés d’une façon sensiblement différente, et qu’en tout cas bien des détails seraient à mettre au point dans le récit que nous avons adopté, faute d’une autre interprétation30. En tout cas, les relations persistèrent entre les deux écrivains, avec une apparence de cordialité ; E. de Goncourt resta jusqu’au bout à la tête du comité pour le monument Flaubert, et il assista même, en compagnie de Maupassant, à l’inauguration de Rouen, où il prononça un discours31.
Il y avait chez E. de Goncourt une sorte de jalousie instinctive à l’égard de Maupassant, une antipathie naturelle que certaines phrases de son Journal laissent clairement apercevoir. Ainsi cette note qui n’est point sans candeur :
À propos de mon Journal, quelques-uns s’étonnent que cette œuvre ait pu sortir d’un homme considéré comme un simple gentleman. Et pourquoi, aux yeux de certaines gens, E. de Goncourt est-il un gentleman, un amateur, un aristocrate qui fait joujou avec la littérature, et pourquoi Guy de Maupassant, lui, est-il un véritable homme de lettres ? Pourquoi ? je voudrais bien le savoir32.
En réalité, jamais plus amusante et plus heureuse formule n’a été trouvée pour qualifier le talent d’E. de Goncourt : « un aristocrate qui fait joujou avec la littérature... » Et inconsciemment « l’amateur » en voulait à l’homme de lettres de la puissance supérieure qu’il sentait en lui, du sérieux et de la sincérité de son œuvre, peut-être aussi d’un succès trop persévérant. Aussi la susceptibilité d’E. de Goncourt était-elle toujours en éveil ; et il alla jusqu’à découvrir dans l’étude de Maupassant sur le roman, où son nom n’était même pas prononcé, une allusion malveillante pour lui. Une phrase sur l’écriture artiste33 avait éveillé son attention, et il écrit dans son Journal :
Dans la préface de son roman, Maupassant, attaquant l’écriture artiste, m’a visé sans me nommer. Déjà, à propos de la souscription de Flaubert, je l’avais trouvé d’une franchise qui laisse à désirer. Aujourd’hui, l’attaque m’arrive en même temps qu’une lettre, où il m’envoie par la poste son admiration et son attachement. Il me met ainsi dans la nécessité de le croire un Normand très normand34.
Mais que dire de la franchise d’E. de Goncourt qui écrit, sous l’influence évidente d’un ressentiment tenace, ce jugement brutal, alors que Maupassant venait d’être interné :
Maupassant est un très remarquable novelliere, un très charmant conteur de nouvelles, mais un styliste, un grand écrivain, non, non35 !
C’était, quatre ans après, la réponse triomphante de « l’amateur », la revanche de l’écriture artiste.

1 En regardant passer la vie, p. 101.
2 Notre Cœur, édition Ollendorff non illustrée, p. 145.
3 Notre Cœur, p. 138.
4 Amitié amoureuse, p. 50. Cf. aussi un passage du Journal des Goncourt, tome VI, 24 décembre 1884.
5 Souvenirs de Mme de Maupassant. A. Lumbroso, p. 329.
6 Le Colporteur, Ollendorff, p. 116.
7 Souvenirs de Mme de Maupassant. A. Lumbroso, p. 326.
8 En regardant passer la vie, pp. 105-106.
9 Souvenirs intimes de Ch. Lapierre.
10 Journal des Goncourt, tome
11 Amitié amoureuse, p. 50. Comparer ce texte avec un passage de En regardant passer la vie, pp. 103 et suiv., et surtout avec un chapitre de Sur l’eau, pp. 31 et suiv.
12 En regardant passer la vie, pp. 35-36.
13 En regardant passer la vie, p. 36.
14 A. Lumbroso, p. 93, n. 2.
15 En regardant passer la vie, p. 36.
16 Le mot est d’un des familiers de Maupassant, le docteur Balestre, et il est rapporté par A. Lumbroso, p. 564.
17 Sur le séjour de Maupassant et de Bourget à Rome, M. Lumbroso rapporte une amusante anecdote, mais assez délicate, dont je préfère lui laisser toute la responsabilité (pp. 567-568).
18 Voyez, par exemple, la nouvelle Dualité dans Un homme d’affaires, le chapitre consacré à Henry Beyle dans les Essais de psychologie contemporaine et Outre-Mer, tome I, pp. 3 et 87, etc.
19 D’après une lettre de souvenirs écrite à M. Lumbroso par É. Rod et publiée p. 374.
20 A. Lumbroso, p. 374.
21 Ce journal se publiait à Turin. L’article en question se trouve dans le numéro 5 de l’année 1883.
22 Pendant la maladie de Maupassant, en 1892, M. Léopold Lacour écrivit sur son ami un curieux article intitulé Un classique malade, et inséré dans le Figaro.
23 Étude sur Flaubert en tête de Bouvard et Pécuchet (édit. ne varietur, pp. LXI et suiv.).
24 A. Lumbroso, p. 280.
25 Lettre de Maupassaut à sa mère, publiée par A. Lumbroso, p. 45.
26 Cf., à ce sujet, l’Essai sur Taine, de V. Giraud, p. 139.
27 Gil Blas, 1er janvier 1887.
28 Gil Blas, 3 janvier 1887.
29 Cf. pour cette histoire le Journal des Goncourt, t. VII, 3 janvier et 2 février 1887.
30 A. Lumbroso, p. 186, n. 1.
31 Journal des Goncourt, VIII, 23 novembre 1890.
32 Ibid., t. VII, 27 mars 1887.
33 « Il n’est pas besoin du vocabulaire bizarre, compliqué, nombreux et chinois qu’on nous impose aujourd’hui sous le nom d’écriture artiste, pour fixer toutes les nuances de la pensée. » Étude sur le Roman, p. XXXIII.
34 Journal des Goncourt, t. VII, 10 janvier 1888.
35 Ibid., t. IX, 9 janvier 1892.

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